Sur la Route des vins d’Alsace… entre frangines!

Ce petit trip alsacien n’avait pas, à la base, d’autres objectifs que de visiter la famille (ce qui, chez nous, est un voyage en soi entre immersion libanaise, française et allemande, entre autres).

Bien sûr, la perspective de longues discussions autour d’un thé fumant où nous nous mêlons les uns aux autres, où nous nous mêlons aussi de la vie les uns des autres, avec bienveillance bien sûr, pourrait suffire à mon besoin de dépaysement. Mais pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour reprendre, apprendre, le long des 700 kilomètres qui nous séparent, les étapes qui jalonnent notre route ?

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Pour commencer en douceur, nous choisissons de faire une première pause du côté de Lyon. Les premiers flocons de neige réveillent l’excitation que nous ressentions enfant et est encore accentuée par le fait de faire le voyage entre frangines.

Welcome back to childhood ! On pack les bagages au coffre, on boucle les ceintures, playlist en marche, notre complicité de toujours est instantanément réactivée, on refait le tour de nos souvenirs, des précédents road trip et on se dit tout le temps, « ça fait longtemps !!! ».  Je ne sais pas par quel miracle nous sommes capables de discuter sans interruption, comme si nous ne nous étions pas vu d’une année alors que l’on s’appelle au moins 2 fois par jour. On parle de fraternité, nous sommes sœur-énité.

Je me suis chargée de la préparation de l’itinéraire, (mon plaisir), et je me réjouis d’avance à l’idée de voir ma petite sœur s’émerveiller de ce qui nous attend et des surprises concoctées.

Etape 1, des cigales aux gones lyonnais

Etape douceur, étape cocooning, parce que la neige c’est beau tout le temps mais surtout quand on la regarde tomber depuis notre jolie chambre cosy et bien chauffée.

Premier test: on se jette sur le lit comme des gosses!!!

*Moelleux, avec son sur matelas mémoire de forme ✓

*Draps de lit en satin de coton ✓

*Coussins pas trop fermes ✓

*Une jolie moquette, douce ✓

*Serviettes de bain et peignoirs épais comme on aime ✓

*Accueil pro et chaleureux (le sourire de la demoiselle et le « vous avez fait bonne route ? » ça fait tout) ✓

Salle lounge de l’hôtel.

Ces critères ne sont pas systématiques cela va de soi. Je me rappelle encore notre nuit dans un tipi indien en pleine Vallée de la Mort, Californie USA, 2012.Une natte au sol, 55°C la journée, 8 la nuit, et la tête de ma frangine qui s’attendait à un joli lit et tout plein de tapis confortables au sol, hahaha !!!!!

Là, sur Lyon, pour une nuit à 140 euros, comment vous dire…, mes attentes n’étaient pas tout à fait les mêmes 😉

La chambre est à notre gout, place à l’expérience SPA ! Avant de partir, je lui ai pris son gommage préféré : Nuxe Rêve de Miel, de l’huile essentielle d’Eucalyptus pour le hammam, un baume nourrissant Roger et Gallet, et c’est partis pour la détente absolue. Et la tchatche encore.

 Etape 2, 400 km de Lyon aux portes de la route des vins d’Alsace

On prévoit large pour rouler sous la neige et on se remet de la défaite de la veille OM versus OL, (expérimenté dans un bistro lyonnais) pour ne pas faire les choses à moitié !

Le nez collé à la vitre comme si j’étais au bout du monde, j’absorbe la nouveauté d’un paysage plus plat, des petites maisons colorées qui s’égrènent, des sommets enneigés au loin, du parc régional du Doubs, la région des Vosges qui approche. Et je ne suis pas au bout de mes découvertes. Si proche, au cœur même de mon pays, et si nouveau pourtant.

Au long de cette route je me promets de revenir m’attarder sur la promesse des parcs régionaux du coin : randonnées, cascades…

source: ici

Cet itinéraire est balisé par une logo spécifique, constitué d’un verre à pied et d’une grappe de raisins sur un panneau à fond brun.

Notre point d’arrivée ce soir c’est le village au nom de Pfaffenheim (après Thann). Oui, je vous défis de le prononcer sans  postillonner!

D’après certaines sources, ce village aurait des origines romaines et aurait connu une véritable période faste, en témoignent les magnifiques escaliers en pierre de taille de maisons datant de la Renaissance. Nous sommes heureuses d’expérimenter quelques bribes de ce passé au coeur de la chambre d’hôte que j’ai sélectionné pour les caractéristiques suivantes:

*authenticité des lieux

*charme

*taille de la structure

*accueil et contact avec des locaux

Là encore, nous ne serons pas déçues, le charme de l’ancien (maison du XVII ème) côtoie parfaitement certains éléments plus contemporains et le confort est au rendez vous dans notre jolie chambre en duplex.

Plus de détails ici

Nous nous lovons contre le poêle de la salle à manger/ cuisine de notre hôte, et humons avec délice le vin chaud qui frémit, bouillonnant d’épices, fleurant bon la cannelle, l’orange et  la muscade. On en déguste un verre, et on s’installe sur le grand plan de travail en marbre noir, carte en main pour faire un petit point avec notre hôte sur son sentiment des incontournables à visiter, des resto à connaitre, de ceux à éviter, etc… On ne va pas s’ennuyer, et pour ne pas en perdre une miette, on décide d’aller direct faire un saut au village tout proche d’Eguisheim.

Eguisheim, est un village vraiment typique, entouré comme la plupart, de vignes; composés de maisons de vignerons à colombages dont les géraniums toujours impeccables et d’un beau rouge vif me laisse songeuse! Un tracé touristique bien fléché, d’une durée de 30 minutes permet d’en faire le tour le long de ses remparts.  Dans le contexte de notre visite, en plus des châteaux, églises et chapelles, musées, domaines viticoles qui jalonnent chaque village, les marchés de Noël ont fait leur apparition et illuminent chaque place sur laquelle ils sont installés. Honnêtement il aurait fallu 15 jours pour approfondir chaque site comme il le mérite. Nous n’avions pas assez d’yeux pour tout voir, alors on a fait au feeling, avec notre appréciation et notre sensibilité du moment. A 19h, et 3 degrés dehors,  notre sensibilité du moment a été de se trouver un bon restaurant parmi ceux mentionnés par Guillaume.

Au Caveau Heuhaus, j’ai opté pour un Baeckeoffe  (plus facile à écrire qu’à dire) et ma soeur a jeté son dévolu sur une choucroute. UN REGAL!

On a essayé de sauver un peu de place dans nos estomacs de nana qui tournent habituellement à la salade et aux crudités  pour profiter du petit déjeuner , parait-il copieux et surtout gouteux de Guillaume et Emilie. Je vous laisse en juger…

C’est repues que nous nous somme dirigées vers notre troisième étape.

Etape 3, Colmar, le Grand Cru!

A cette période de l’année, les pronostics vont bon train parmi les colmariens: qui, de leur ville, ou de Strasbourg  aura cette année le plus (ou plutôt LES plus) beaux marchés de Noël? En ce qui nous concerne, de çà ne dépend pas la réussite de ce périple, même s’il est vrai que le charme est accentué par la présence des ces petits stands parés de mille atours, chaque ville ou village a tant à offrir d’autre, que nous y passons nécessairement, mais sans nous y arrêter systématiquement.

J’ouvre tout de même une petite parenthèse sur les créations de la céramiste Carole K, dont nous avons pu apprécier les oeuvres sur l’un des marchés de Colmar. J’ai un petit (d’accord un gros), faible, pour la jolie vaisselle, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de de petites séries que je suis certaine de ne pas retrouvé chez le grand magasin Suédois. J’ai ramené tasses et assiettes sous l’oeil ironique de mon amoureux;)

Colmar est à une vingtaine de minutes environ de notre étape précédente. J’ai fait le choix d’y passer 3 nuits pour avoir un peu plus de temps à sillonner la ville, à y vivre aussi, tout en ayant eu la surprise qu’offre la nouveauté de changer d’hébergement, ce qui peut parfois presque constituer une destination à part entière!

C’est Marie Judith qui nous accueille avec enthousiasme et chaleur dans ses « appartements » ou plutôt dans celui qu’elle nous réserve et qui est un petit trésor!!!

Reflet sur la Lauch, au coeur de la petite Venise

Tout est pensé, meublé avec gout, confort. Marie Judith, étant elle même adepte de ce type de logement au cours de ses voyages personnels, a vraiment envisagé chaque élément en anticipant ce dont nous pourrions avoir besoin. De la bouteille de pinot blanc qui nous attend au frigo, aux parapluies qu’elle laisse à disposition des voyageurs, jusqu’à de petites buanderies communes pour garder son linge propre pendant des vacances, tout est pensé avec soin; de sorte que la seule préoccupation que l’on ai soit de découvrir la ville et ses attraits. C’est aussi en conversant ensemble que nous définirons notre axe de visites, sorties… et dégustation puisqu’étant sur la route des vins il serait dommage de passer à côté de cette aspect indissociable de la région.

Autre atout majeur: nous pouvons tout visiter à pieds et Marie nous a donné la place gratuite qu’elle occupait jusqu’alors pour garer la voiture… royale!

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Colmar à vélo

Pour ceux qui souhaiteraient découvrir Colmar et ses environs avec la petite reine, je retiens Lulu Cycle (ici) qui propose toutes sortes de vélos (couché, tandem, pliable, enfant…) et ce site bien pratique pour des idées de balades sur les nombreuses pistes cyclables du coin (ici).

Pour des visites approfondies de la région à pieds ou à vélo, mais en bénéficiant de l’apport d’un accompagnateur, Bicyclette Go me parait faire de l’excellent job. Ils sont situés au coeur du vignoble alsacien dans l’imprononçable, Voegtlinshoffen.

Que visiter?

Dans un premier temps, cap sur le centre historique. Le centre est piéton, composé de belles ruelles pavées, fleuries, de belles maisons avec les colombages si caractéristiques de la région. Partout où nous nous promenons nous trouvons que les gens sont zens, hyper courtois, presque une autre époque…

Les édifices classés monuments historiques ne manquent pas.  Vous pourrez admirer la Collégiale Saint-Martin, l’Eglise des Dominicains, la Maison Pfister, le Koïfhus ou encore la Maison des Têtes (et ses drôles de personnages, faunes, diables, anges…), qui figurent parmi les plus belles bâtisses de la ville.

La ville n’est pas en reste en ce qui concerne les musées, citons le musée Unterlinden pour les passionnés d’histoire, le musée du jouet ou encore celui de Bartholdi (et oui c’est un Colmarien qui a crée la Statue de la Liberté)…

Dans un second temps, et au fil des jours on s’est attardé dans le quartier de la Petite Venise, et sur les quais de la Poissonnerie. La Petite Venise est une merveille que vous pouvez même découvrir de la même manière que la grande Venise, à la « romantique » dans de petites barques à fond plat. Au printemps peut être…

Quartier de la Poissonnerie le long des rives de la Lauch

Petites douceurs et pauses

Entre le froid et la bruine glacée, je peux vous dire qu’on a fait des pauses de tous ordres pour se réchauffer un peu. Lieux de prédilection toutes catégorie confondues:

Le salon de thé Le Boudoir,  15 Grand Rue

Le bar à bière Les Incorruptibles, au 1 Rue des Ecoles

Le bar à bière Les 3 singes, 70 Grand Rue

Où manger?

Un  que l’on adore expérimenter au coeur de chaque ville, l’agora du peuple, comme je me plais à le dire, est le marché couvert. Celui de Colmar flotte presque sur la Lauch et est situé dans le prolongement du quartier de la Poissonnerie.

Marché couvert de Colmar au 13 Rue des Ecoles

C’est là, chez Citron et Basilic, sur une grande table en bois à partager, qu’on a mangé nos meilleures flammekueche avec notre inconditionnelle salade pour 10€ par personne seulement!

L’incontournable tarte flambée

Pour déjeuner:

Jadis et Gourmande, 8 Place du marché aux fruits

La Cocotte de Grand Mère, 14 Place de l’École

Pour diner:

Le Restaurant aux trois poissons, 15 Quai de la Poissonnerie nous a régalé (nous a régalé les poches aussi:)

Winstub* Brenner, 1 Rue Turenne

La Table du brocanteur, 23 Rue d’Alspach

* stub est un suffixe que vous retrouverez régulièrement pour désigner les restaurants et notamment ceux qui servaient du vin (win). A l’origine la « stub » était la seule pièce chauffée en hiver des maisons traditionnelles médiévales alsaciennes.

NOTE: pensez à RESERVER c’est impératif, ça plaisante pas à Colmar, il y’a un monde fou et les restaurants sont pleins!

Où déguster?

Sur les conseils de Marie Judith et avec une orientation personnelle assez « bio » nous avons trouvé intéressant d’échanger avec un viticulteur sur ce mode de culture de la vigne et sur le produit final: le vin.

Le Domaine Martin Jund, dont nous venions tout juste d’apprécier la bouteille de Pinot Blanc du réfrigérateur, nous a reçu.

Et bien, je commence par la conclusion en vous disant, quel voyage!

Pour réserver c’est ici

Sebastien est parti d’un postulat assez simple en rappelant qu’il est difficile de faire un bon produit tiré d’un mauvais. Jusque là, on est d’accord. Donc, le Domaine accorde un soin particulier à cet or en grappe: son raisin. Les viticulteurs respectent pour cela des principes d’exploitation conformes à la charte de l’agriculture biologique, utilise également des règles de biodynamie (respect des rythmes lunaires et planétaires entre autre),  et entreprend des vendanges manuels, bref, chouchoute ses terres et son raisin pour nous proposer un excellent vin.

On peut dire que Sebastien est passionné, d’ailleurs comment travailler dans un secteur aussi dur et concurrentiel que celui-ci sans l’être?? Il nous parle de ce vin là, celui qu’on a pas besoin « d’intellectualiser » , le vin des soirées, le vin d’apéro entre copains, le vin de partage, le vin de la tchatche, des accords met-vin (désaccords aussi) , d’affirmer son gout propre au fil des verres. Il ne se la « pète » pas, ne nous noie pas sous des termes trop techniques, nous parle de son histoire familiale, des origines du Domaine; évoque avec humour ce qui l’a conduit jusqu’ici, ce qui n’était pas prévu mais qui l’a finalement rattrapé. L’amour de la terre (ça c’est moi qui le dit ;)…

Le Domaine se porte bien avec 50 000 bouteilles qui se vendent en France, pas d’exportation… c’est rare. Autre rareté, c’est un vin urbain, puisque le traitement de la récolte, pressurage, vinification, mise en bouteille… a lieu au Domaine même, en plein coeur de Colmar. On peut prêter main forte lors de la vendange et même loger chez les Jund qui ouvre le domaine en chambre d’hôte/gite, une totale immersion dans cet univers.

Ce voyage gustatif nous a entrainé au travers de sols, granitiques et calcaires, argileux aussi,  à la découverte de ses sept cépages que sont le Sylvaner, le Pinot Blanc, le Muscat d’Alsace, le fameux Riesling, le non moins fameux Gewurztraminer, le Pinot Gris, le Pinot Noir. Sur ce terroir, pas de mélange de cépages.

Ca fait beaucoup de nouveautés, pour moi, fille aimante des Cotes du Rhône et ne jurant que par le Rouge.

Nous sommes parties de là pas tout à fait comme on est arrivées, 4 bouteilles de ce vin chacune à la main, se promettant déjà de revenir.

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 Ce matin, cap vers Strasbourg, en empruntant la Route des Vins (telle qu’indiquée sur la photo un peu plus haut). Nous ne résistons pas à l’appel des plus beaux villages de France que sont Riquewihr, Ribeauvillé, Bergheim et où nous nous arrêtons en route. Chacun rivalise de beauté, mais un, supplante pour moi les autres: Bergheim. Ce n’est pas juste ces airs de ville fortifiée et ses remparts du XVème, son ancienne synagogue ou ses rues tortueuses. C’est son atmosphère de vie. Ses petits jardins potagés, ses cheminées qui fument, témoins de la vie d’aujourd’hui et pas seulement de vestiges passés. Bergheim est authentiquement belle.

Maison de maitre à colombages de Ribeauville

Dans la multitude de restaurants du village de Riquewihr nous avons eu un véritable coup de coeur pour Au Dolder, au 52 rue du Général de Gaulle. L’équipe, très pro et chaleureuse nous a régalé dans une atmosphère cosy, aux couleurs chatoyantes et à la décoration typique. Leur soupe à l’oignon est fantastique, la quiche idem, la tarte à la myrtille, une folie, plats simples mais généreux et gouteux.

Pensez à réserver ici 

Etape 4, Strasbourg

La capitale de l’Alsace a évidemment beaucoup à offrir, alors pour 2-3 jours sur place une « sélection » s’impose.

Se déplacer

Nous sommes venues en voiture et honnêtement il était très facile de se garer à 10 minutes à pieds du centre ville en ne payant qu’ 1€ pour 3 heures de stationnement.

Cependant, pour désemplir la ville des véhicules motorisés et de leurs nuisances, il y’a des tas de moyens alternatifs et non polluants: le bus, les vélo, à pieds, le tram.

En tram: le réseau de transports publics de Strasbourg compte aujourd’hui 29 lignes de bus et 7 lignes de tram, de quoi tout visiter sans prise de tête!

Pour les tarifs et les trajectoires possibles, plus d’informations ici.

A vélo: à Strasbourg le cycliste est roi. Le vélo est l’un des moyens privilégié pour flâner le long des canaux, et s’aventurer toujours un peu plus loin sur les 500km de pistes cyclables  pour notre plaisir.

Une des locations les plus accessibles et les moins onéreuses et le système Vélhop, résérvable en ligne ou en station automatique avec votre CB. Un jour de location (24H) coute 10€.

Se balader

Pour la carte postale, la Petite France est un incontournable, avec ses petites maisons à colombage, semblables à celles que nous avons photographié du coté de Colmar, et qui bordent les rives de l’Ill. Et au milieu coule une rivière… Pour notre plus grande joie, nous avons eu la chance de nous y promener loin de toute l’agitation propre au marché de Noël sur les autres places de la ville.

A l’extrémité du quartier se trouvent les pittoresques Ponts Couverts qui enjambent la rivière.

A quelques mètres de ce site, montez sur la terrasse panoramique du barrage Vauban dont la vue embrasse le quartier de la Petite France et les fameux ponts précités.

Promenez-vous sur la fameuse place Kleber, du général du même nom, dont la statue trône au centre.

Visible de presque toute la ville du haut de ses 142 mètres, la cathédrale Notre Dame de Strasbourg, est un incontournable du patrimoine alsacien. Ce « prodige du gigantesque et du délicat » selon Victor Hugo, accueil une horloge astronomique dont les automates, le Christ saluant ses disciples, s’animent à 12h30 tous les jours. Les sculptures qui composent la façade extérieure de la cathédrale constituent l’un des plus grands livres d’images du Moyen d’Age.

La place Gutenberg, du nom du célèbre imprimeur, est un lieu également fréquenté de la capitale alsacienne, mais dont nous n’avons pu apprécier tous les charmes puisque le marché de Noel s’y tenait.

Le palais Rohan abrite 3 musées: celui des Arts décoratifs, celui des Beaux-arts et le Musée archéologique. Le bâtiment date du XVIIIème siècle. Les tarifs sont de 6,50€ par adulte et 3,50€ pour les étudiants de moins de 25 ans et les seniors de plus de 60 ans.

Vous cherchez une manière originale et ludique de découvrir la ville? Pourquoi ne pas tenter un jeu de piste? L’Echappée Bière propose une découverte de la ville au travers de dégustations de bières, un moyen amusant d’apprendre et de concilier l’utile à l’agréable ;). J’en connais un à la maison qui ne serait pas contre!!!! Tarif: 25€ par personne. Vous pouvez réserver ici.

Si vous avez l’opportunité de rester quelques jours de plus, vous pouvez envisager de visiter les institutions européennes , et passer une soirée au Théâtre National de la ville, très facile d’accès en tram, et avec souvent un éventail de spectacles qui vaut le détour!

Le programme de visites que je vous soumets reste bien entendu à l’appréciation de chacun et certains n’ont besoin que d’une journée pour tout cela. J’aime trainer, prendre mon temps, discuter avec les gens sur un banc, du coup il me faut au moins 2-3 jours… mais libre à chacun de l’envisager comme il le souhaite!

Gourmandises en cours de ballade…

Les jardins d’Utopie au 14, rue Principale, 67290 La Petite Pierre. Idéale pour faire une pause gouter aux saveurs de saison dans une maison au décor de poupée.

Au fond du jardin, 6 rue de la Race, 67000 Strasbourg, un univers unique de bonbonnière anglaise, à l’élégance d’antan, où l’on goute des madeleines du Voyage en dégustant un thé chaud, un lieu rempli de poésie où il fait bon s’attarder lorsque la brume d’hiver s’attarde sur l’Ill.

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Pour moi, Strasbourg, est un parfait condensé de tout ce que nous avions vu sur notre route des vins, les vignes en moins, bien entendu.

Strasbourg, c’est les petites ruelles pavées dans lesquelles il fait bon se perdre, les maisons comme des pâtisseries du conte d’Hansel et Gretel, la gastronomie, le sourire et la gentillesse des gens, les rives romantiques de l’Ill, une culture proche de la notre mais l’Allemagne en plus. Bref, du dépaysement et le confort de la proximité.

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Mon expérience , courte, mais intense sur les chemins de Saint Jacques (article), en septembre dernier, m’a permit de réaliser que la notion de voyage est intérieure et dépend du regard que je porte sur les choses. L’apprentissage et le changement que je ne pensais ressentir qu’à des milliers de kilomètres de chez moi est tout proche en fait. Les pays qui bordent les frontières du notre contribuent à enrichir nos traditions, notre culture, nos accents, ce qui fait que l’on peut ressentir un véritable dépaysement à quelques heures de chez soi. La découverte est partout pourvu que l’on soit dans cet esprit d’ouverture qui nous permet de capter la nouveauté.

Bon, comme à l’accoutumé, je me dis que j’ai eu un peu de mal à synthétiser et pourtant, je ne peux, et ne veux me résoudre à des articles formatés qui n’exposeraient que des « à faire en voyage ». Après tout ce qui fait la différence d’un voyage à l’autre c’est VOUS, MOI, votre ressenti, alors n’hésitez pas à vous exprimer à la fin de cet article.